LÉGION ÉTRANGÈRE
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 Ordres de la France Coloniale et outre Mer

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NESTY
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MessageSujet: Ordres de la France Coloniale et outre Mer   Ordres de la France Coloniale et outre Mer EmptyLun 27 Mai - 2:48:59

ORDRES DE LA FRANCE COLONIALE OU D’OUTRE-MER

ORDRES COLONIAUX

HISTORIQUE
A partir de 1896, la France a reconnu et adopté cinq Ordres de ses colonies :

- l’Ordre royal du Cambodge ;

- l’Ordre de l’Étoile d’Anjouan ( Comores ) ;

- l’Ordre impérial du Dragon de l’Annam ( Indochine ) ;

- l’Ordre du Nichan El-Anouar ( Territoire des Afars et des Issas ) ;

- l’Ordre de l’Étoile noire ( Dahomey ).

Les décrets du 10 et 23 mai 1896, du 12 janvier et 29 novembre 1897, puis du 5 décembre 1899 et enfin du 16 mai 1907,
les ont organisés et en ont fait des Ordres coloniaux français. Ils furent alors gérés par la Grande chancellerie de la Légion d’honneur.
Le Président de la République française était de droit Grand-croix de tous ces Ordres coloniaux, et les nominations et promotions étaient accordées par décret signé de sa main,
sur le rapport du ministre des Colonies et après avis du Conseil de l’Ordre de la Légion d’honneur.
Avec l’évolution institutionnelle des colonies, les Ordres coloniaux disparaîtront progressivement. Ainsi, à partir du décret du 1er septembre 1950,
les Ordres du Cambodge et du Dragon d'Annam devinrent des « Ordres des États Associés de l'Union Française » ;
les Ordres de l’Étoile noire, de l’Étoile d’Anjouan et du Nichan El-Anouar devenant des « Ordres de la France d' Outre-mer ».
Enfin, durant l’année 1963, la création de l’Ordre national du Mérite sonnera le glas pour les derniers Ordres survivants.

DISPOSITIONS COMMUNES

A l’origine, nul ne pouvait être décoré d’un Ordre colonial s’il n’avait 10 ans de services civils ou militaires.
Le temps passé au ministère des Colonies, en Tunisie et en Algérie, comptait pour une fois et demie sa durée ;
celui passé dans les colonies et pays de protectorat autres que la Tunisie et l’Algérie, comptait pour trois fois sa durée.
En cas de campagne de guerre ou d’exploration, aucune durée de service n’était exigée.
Les personnes n’appartenant à aucun titre ni à l’administration coloniale, ni à l’armée coloniale ne pouvaient être décorées d’un Ordre colonial
que pour services rendus soit dans les colonies ou pays de protectorat, soit en France ou à l’étranger pour l’expansion coloniale.
Ces personnes devaient, sauf en cas de campagne de guerre ou d’exploration, être âgées de 30 ans au minimum.
Nul ne pouvait être promu à un grade supérieur s’il n’avait passé deux ans dans le grade inférieur.
Nul ne pouvait être nommé ou promu à un grade supérieur à celui d’Officier s’il n’était pas membre de la Légion d’honneur :
au grade de Commandeur avec plaque ou Grand officier, s’il n’était Officier de la Légion d’honneur, et à la dignité de Grand-croix,
s’il n’était Commandeur de la Légion d’honneur.
Le décret du 14 juillet 1933 édicta des règles de nomination et de promotion qui comportaient des exceptions, facilitant l’accession
aux dignités de Grand officier et Grand-croix, ceci au bénéfice des membres de la Légion d’honneur, puis, à partir du décret du 8 septembre 1947,
aux titulaires de la croix de l’Ordre de la Libération et de la Médaille de la Résistance avec rosette.
Les nominations ou promotions dans deux Ordres coloniaux différents devaient être séparées par une période de trois ans au minimum.
Les contingents semestriels des différents Ordres coloniaux étaient égaux à ceux fixés semestriellement pour les grades correspondants de la Légion d’honneur,
en ce qui concerne le grade de Commandeur et les dignités de Grand officier et Grand-croix.
Ce contingent était du quart pour le grade de Chevalier et de moitié pour le grade d’Officier.
Les dossiers de nominations ou promotions des militaires et marins en activité de service, ainsi que ceux des fonctionnaires ne servant pas aux colonies,
étaient soumis à l’avis de leur ministre de tutelle respectif, avant d’être transmis au Grand chancelier de la Légion d’honneur et au Conseil de l’Ordre.
Les Français titulaires d’un Ordre colonial étaient soumis aux règles disciplinaires de la Légion d’honneur.

Nul ne pouvait porter la décoration coloniale lui ayant été accordée avant l’enregistrement de son titre de nomination à la Grande chancellerie de la Légion d’honneur.
Par ailleurs, toute attribution de décoration dont le titre n’était pas enregistré à la Grande chancellerie dans un délai de six mois était considérée comme nulle et non avenue.
L’enregistrement des brevets entraînait l’ouverture de frais de droits de chancellerie. Il y avait exemption de ces droits pour les militaires non-officiers
et les agents en service aux colonies qui n’avaient pas rang d’officier.
Les étrangers nommés dans un Ordre colonial étaient aussi exempts de droits, et leurs nominations n’étaient pas soumises
à l’examen du Conseil de l’Ordre de la Légion d’honneur.
Les Ordres coloniaux se portaient immédiatement après la Légion d’honneur et la Médaille militaire et avant toutes autres décorations.
L’achat des insignes était à la charge des titulaires.


DÉCRET n° 50-1096 du 1er septembre 1950
portant relèvement des droits de chancellerie
J.O. du 12 septembre 1950 - Page 9722

Le président du conseil des ministres,
Sur la proposition du garde des sceaux, ministre de la justice, du ministre des finances et des affaires économiques et ministre du budget,
Vu le décret du 27 mai 1946 relatif aux droits de chancellerie applicables à la Légion d'honneur, aux ordres anciennement dénommés coloniaux et aux ordres étrangers ;
Le conseil de l'ordre entendu,

Décrète :

Art. 1er. — Il sera perçu par la grande chancellerie de la Légion d'honneur, à titre de droits de chancellerie :
1° En ce qui concerne les brevets de la Légion d'honneur :
Par brevet de chevalier, 500 F.
Par brevet d'officier, 800 F.
Par brevet de commandeur, 1.200 F.
Par brevet de grand officier, 1.800 F.
Par brevet de grand'croix, 2.500 F.

2° En ce qui concerne les décrets des ordres des Etats associés de l'Union française et des brevets des ordres de la France d'outre-mer :
Par brevet de chevalier, 150 F.
Par brevet d'officier, 300 F.
Par brevet de commandeur, 500 F.
Par brevet de grand officier, 700 F.
Par brevet de grand'croix, 1.000 F.

3° En ce qui concerne les brevets des ordres étrangers :
Décoration portée à la boutonnière (chevalier ou officier), 500 F.
Décoration portée en sautoir (commandeur), 600 F.
Décoration portée avec plaque (grand officier), 700 F.

Art. 2. — Toutes dispositions contraires au présent décret sont abrogées.

Art. 3. — Les dispositions du présent décret sont applicables aux nominations et promotions faites à partir de sa publication.

Art. 4. — Le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre des finances et des affaires économiques et le ministre du budget sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 1er septembre 1950.

R. Pleven.

Par le président du conseil des ministres :














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MessageSujet: Re: Ordres de la France Coloniale et outre Mer   Ordres de la France Coloniale et outre Mer EmptyLun 27 Mai - 2:49:59

ORDRE DU CAMBODGE
- 10 mai 1896 -
Ordres de la France Coloniale et outre Mer Cambod10
Avers
Premier ruban --- Second ruban
Insignes de Chevalier et d'Officier
Ordres de la France Coloniale et outre Mer Cambod11
Etoile de Chevalier, du premier type,
à taille réduite et sans couronne

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Cambod12
Cravate et insigne de Commandeur
Ordres de la France Coloniale et outre Mer Cambod13
Insigne et écharpe de Grand-croix

RUBANS
Largeur de 37 mm.
Il était primitivement de couleur rouge à liserés verts sur chaque bord. Mais comme pour les autres Ordres coloniaux
et afin d’éviter une trop grande similitude de teinte avec le ruban de la Légion d’honneur,
il fut décidé, suite au décret du 5 décembre 1899, de changer ces couleurs.
A compter de cette date, le ruban fut à fond blanc avec de chaque côté un liseré orange.
Ruban d’Officier à rosette blanc et orange de 30 mm de diamètre.
Cravate permettant le port en sautoir pour le grade de Commandeur.
Ruban moiré blanc et orange de 10 cm de largeur, permettant le port en écharpe, pour la dignité de Grand-croix.
Lorsqu’en 1948, l’Ordre royal du Cambodge redevint un Ordre purement national, le ruban reprit ses couleurs d’origine.




INSIGNES

CROIX


Étoiles unifaces, à huit pointes diamantées constituées chacune par de multiples rayons partant d’un médaillon central
de forme ovale représentant sur un fond d’émail violet les armes royales cambodgiennes entourées par un cercle d’émail rouge.
L’étoile est surmontée par une couronne royale avec une petite croix sur la boule de la bélière.
L’insigne des Chevaliers est en argent, celui des Officiers, Commandeurs, Grands officiers et Grands-croix étant en vermeil ou en or.

Il a existé un modèle ( premier type ) à taille réduite, attribué durant les premières années qui suivirent la création de l’Ordre,
dont la présentation était plus dépouillée avec notamment l’absence de la couronne royale en partie supérieure.


HISTORIQUE


Depuis 1845, le Siam et le Viêt-Nam imposaient un protectorat conjoint sur le Cambodge. Grâce à l’intervention de la France qui exercera à partir de juillet 1863
le protectorat, le Cambodge retrouva sa souveraineté et en 1864, couronnait comme Roi, Norodom 1er. Ce dernier fondait, le 8 février 1864,
l’Ordre royal du Cambodge. A partir du décret du 10 mai 1896, il devint un de nos Ordres coloniaux,
attribué indifféremment par le Roi du Cambodge ou par le gouvernement français, prenant alors le nom d'Ordre du Cambodge.
C’était un Ordre à cinq classes, structuré à l’image de la Légion d’honneur :

- les grades de Chevalier, d’Officier et de Commandeur ;

- les dignités de Grand officier et de Grand-croix.

Le Président de la République française était de droit Grand-croix de l’Ordre du Cambodge.

L’Ordre royal du Cambodge récompensait les services civils et militaires des étrangers ou des sujets du Roi du Cambodge.
De 1896 jusqu’au décret du 14 juillet 1933, l’Ordre du Cambodge attribué par le gouvernement français, récompensait :

- les personnes qui justifiaient d’un séjour effectif minimum de trois ans outre-mer, dans les territoires de l’Indochine et plus particulièrement au Cambodge ;

- les personnes qui ne justifiant pas d’un séjour outre-mer, ont cependant rendu des services à l’expansion coloniale.

A compter du 14 juillet 1934, de nouvelles dispositions furent prises : nul ne pouvait être nommé s’il n'avait pas 29 ans révolus
et ne justifiait pas d’au moins neuf années de services civils ou militaires ou de pratique professionnelle,
le temps passé outre-mer étant compté pour deux ou trois fois sa durée, selon la nature du séjour.
A l’instar des autres Ordres coloniaux, un contingent spécial, ouvert par décret, pouvait récompenser les services rendus par les organisateurs,
collaborateurs ou exposants des expositions ou des manifestations importantes purement coloniales.

Il fut supprimé en tant qu’Ordre colonial par le décret du 25 août 1948, puis devint par le décret du 1er septembre 1950,
un Ordre des États associés de l’Union française jusqu’en 1955, année où le Cambodge quitta l’Union française.
Il fut donc attribué à partir de 1948, uniquement comme Ordre national cambodgien jusqu’à sa disparition avec la dynastie Khmer.
Cependant, durant son exil, le prince Sihanouk continuera à en attribuer les insignes.
Suite au retour à la tête de l’état du Cambodge du Roi Norodom Sihanouk, l’Ordre royal du Cambodge a été réinstitué.

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Cambod10
Ordre royal du Cambodge
Brevet de Chevalier décerné par Somdach Préa Norodom, roi du Cambodge, en 1894

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Cambod11
Ordre du Cambodge
Brevet de Chevalier décerné en 1908, par la Grande chancellerie de la Légion d'honneur



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MessageSujet: Re: Ordres de la France Coloniale et outre Mer   Ordres de la France Coloniale et outre Mer EmptyLun 27 Mai - 3:13:09

ORDRE DE L’ÉTOILE D’ANJOUAN
- 12 septembre 1896 -

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etanjo10
Avers
Croix de Chevalier et d'Officier

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etanjo11
Cravate et insigne de Commandeur

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etanjo12
Insigne et écharpe de Grand-croix


Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etanjo13
Plaque de Grand-croix

RUBANS
Largeur de 37 mm.
Il était originellement à fond rouge liseré de blanc. Mais comme pour les autres ordres coloniaux et afin d’éviter
une trop grande similitude de teinte avec le ruban de la Légion d’honneur, il fut décidé, suite au décret du 5 décembre 1899,
de changer ces couleurs. A compter de cette date, le ruban fut à fond bleu pâle bordé de chaque côté par deux liserés orange de 1,5 mm.
Ruban d’Officier à rosette bleu pâle avec de fines raies orange, de 30 mm de diamètre.
Cravate permettant le port en sautoir pour le grade de Commandeur.
Ruban moiré bleu pâle et orange de 10 cm de largeur, permettant le port en écharpe, pour la dignité de Grand-croix.
Le décret du 18 juin 1927, autorisa les titulaires Commandeurs, Grands officiers et Grands-croix à porter les demi-barrettes métalliques,
à l’exemple de la Légion d’honneur.

INSIGNES

CROIX

Étoiles unifaces, à huit pointes constituées chacune par de multiples rayons partant d’un médaillon central rond
représentant sur un fond d’émail blanc, un croissant musulman surmonté d’une main et d’une inscription en caractères arabes.
Cette partie centrale était entourée par la légende sur fond doré :
ORDRE ROYAL DE ÉTOILE D’ANJOUAN COMORES.

Une fine bordure d’argent diamanté entourait cette légende.
L’étoile des Chevaliers et des Officiers était en vermeil et du module de 40 mm.
Celle des Commandeurs était en vermeil et du module de 60 mm.
L’étoile des Grands-croix était en or et du module de 80 mm.

PLAQUE

Plaque en forme de grande étoile uniface à huit pointes, constituées chacune par de multiples rayons d'or et d'argent
partant d’un médaillon central rond représentant sur un fond d’émail blanc, un croissant musulman
surmonté d’une main et d’une inscription en caractères arabes.
Cette partie centrale était entourée par la légende sur fond doré : ORDRE ROYAL DE ÉTOILE D’ANJOUAN COMORES.


HISTORIQUE


L’Ordre de l’Étoile d’Anjouan fut institué aux Comores en 1874, puis réorganisé en 1892, par le sultan de l’île d’Anjouan Mohamed Saïd Omar.
A cette époque, chacune des grandes îles de cet archipel de l’océan Indien avait alors un Ordre spécifique : l’Étoile de Comores, l’Étoile de Mohéli et l’Étoile d’Anjouan.
Ce dernier fut choisi pour devenir par le décret du 12 septembre 1896 un de nos Ordres coloniaux ;
l’archipel des Comores étant placé depuis 1886 sous protectorat français.
De 1896 jusqu’à sa disparition, il sera géré par la Grande chancellerie de la Légion d’honneur qui en décernera les brevets.

C’était un Ordre à cinq classes ; structuré à l’image de la Légion d’honneur :

- les grades de Chevalier, d’Officier et de Commandeur ;

- les dignités de Grand officier et de Grand-croix.

Le Président de la République française était de droit Grand-croix de l’Ordre de l’Étoile d’Anjouan.

L’Ordre de l’Étoile d’Anjouan récompensait :

- les personnes qui justifiaient d’un séjour effectif minimum de trois ans outre-mer, dans les territoires de l’océan Indien ( Comores, Madagascar, Réunion etc.) ;

- les personnes qui ne justifiant pas d’un séjour outre-mer, ont cependant rendu des services à l’expansion coloniale.

A partir du décret du 14 juillet 1933, de nouvelles dispositions furent prises : nul ne pouvait être nommé s’il n'avait pas 29 ans révolus
et ne justifiait pas d’au moins neuf années de services civils ou militaires ou de pratique professionnelle, le temps passé outre-mer étant
compté pour deux ou trois fois sa durée, selon la nature du séjour.
A l’instar des autres ordres coloniaux, un contingent spécial, ouvert par décret, a pu récompenser les services rendus par les organisateurs,
collaborateurs ou exposants des expositions ou des manifestations importantes purement coloniales.

Le décret du 1er septembre 1950 lui donna la dénomination « d’Ordre de la France d’Outre-mer ».
Le décret du 3 décembre 1963, portant création de l’Ordre national du Mérite, supprima l’Ordre de l’Étoile d’Anjouan.



Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etanjo10
Brevet de Chevalier délivré en 1921, par la Grande chancellerie de la Légion d'honneur



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MessageSujet: Re: Ordres de la France Coloniale et outre Mer   Ordres de la France Coloniale et outre Mer EmptyLun 27 Mai - 3:25:36

ORDRE DU DRAGON D’ANNAM
- 10 mai 1896 -



Ordres de la France Coloniale et outre Mer Dragon10
Étoile d'Officier, attribuée par l'empereur d'Annam

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Dragon11
Étoile d'Officier, attribuée par le gouvernement français


Ordres de la France Coloniale et outre Mer Dragon12
Insigne et écharpe de Grand-croix décerné par l'empereur d'Annam


Ordres de la France Coloniale et outre Mer Dragon13
Plaque de Grand-croix

RUBANS

Largeur de 37 mm.
Différents rubans furent portés :
- de 1886 à 1896 :

- ruban blanc bordé de chaque côté par un large liseré orange dans le cas d’une attribution de l’Ordre à titre militaire ;

- ruban vert bordé de chaque côté par un large liseré orange dans le cas d’une attribution de l’Ordre à titre civil.

- après 1896 :

- ruban rouge bordé de chaque côté par un large liseré jaune dans le cas d’une attribution de l’Ordre par l’empereur d’Annam ;

- ruban vert bordé de chaque côté par un large liseré orange dans le cas d’une attribution de l’Ordre par le gouvernement français.

Ruban d’Officier à rosette aux couleurs du ruban correspondant de 30 mm de diamètre.
Cravate permettant le port en sautoir pour le grade de Commandeur.
Ruban moiré aux couleurs de l’attribution correspondante de 10 cm de largeur, permettant le port en écharpe, pour la dignité de Grand-croix.




INSIGNES
CROIX

Étoiles uniface, à huit pointes diamantées constituées chacune par des rayons partant d’un médaillon central de forme ovale
représentant sur un fond d’émail bleu l’inscription en idéogrammes annamites dorés DONG-KHANH HOANG-DE ,
entourée de quatre motifs héraldiques.
Le médaillon central était bordé par un cercle d’émail rouge.
L’étoile était surmontée par une couronne impériale suspendue à un dragon émaillé de vert formant bélière.
L’insigne des Chevaliers était en argent, celui des Officiers, Commandeurs, Grands Officiers et Grands-croix étant en vermeil ou en or.

PLAQUE
Grande étoile uniface au module de 105 mm, à seize pointes diamantées et constituées chacune par des rayons partant de la surface centrale
occupée par un dragon d’émail vert en relief, tenant entre ses griffes un médaillon de forme ovale, bordé par un cercle d’émail rouge et
qui représentait sur un fond d’émail bleu l’inscription en idéogrammes annamites dorés DONG-KHANH HOANG-DE , entourée de quatre motifs héraldiques.
La queue du dragon apparaissait sur la partie basse de l’étoile, une partie du corps et la tête débordant sur la droite et le haut.
La plaque de Grand-croix était en argent avec le médaillon central réalisé en bronze doré.


HISTORIQUE

La France présente en Cochinchine depuis 1848, établit le protectorat sur l’Annam en 1883. Le 14 mars 1886,
l’empereur d’Annam, Dong-Khanh ( de la dynastie NGUYEN ), créait l’Ordre impérial du Dragon de l’Annam ou « Ordre du Dragon vert »,
pour commémorer son alliance avec la France.
A partir du décret du 10 mai 1896, il devint un de nos Ordres coloniaux, sous le nom d’Ordre du Dragon d’Annam,
pour être attribué indifféremment par l’empereur d’Annam ou par le gouvernement français.

C’était un Ordre à cinq classes, structuré à l’image de la Légion d’honneur :

- les grades de Chevalier, d’Officier et de Commandeur ;

- les dignités de Grand Officier et de Grand-croix.

Le Président de la République française était de droit Grand-croix de l’Ordre du Dragon d’Annam.

L’Ordre du Dragon d’Annam récompensait les services civils et militaires des étrangers ou des sujets de l’empereur d’Annam.
De 1896 jusqu’au décret du 14 juillet 1933, l’Ordre récompensait lorsqu’il était attribué par le gouvernement français :

- les personnes qui justifiaient d’un séjour effectif minimum de trois ans outre-mer, dans les territoires de l’Indochine ;

- les personnes qui ne justifiant pas d’un séjour outre-mer, ont cependant rendu des services à l’expansion coloniale.

A compter du 14 juillet 1934, de nouvelles dispositions furent prises : nul ne pouvait être nommé s’il n'avait pas 29 ans
révolus et ne justifiait pas d’au moins neuf années de services civils ou militaires ou de pratique professionnelle,
le temps passé outre-mer étant compté pour deux ou trois fois sa durée, selon la nature du séjour.
A l’instar des autres ordres coloniaux, un contingent spécial, ouvert par décret, pouvait récompenser les services rendus par les organisateurs,
collaborateurs ou exposants des expositions ou des manifestations importantes purement coloniales.

Il fut supprimé en tant qu’Ordre colonial par le décret du 5 mai 1950 et devint alors ( décret du 1er septembre 1950 )
un Ordre des États associés de l’Union française.
Le dernier empereur d’Annam, Bao-Daï, le décernera jusqu’à sa totale disparition, quelques mois après la création de la République du Viêt-Nam en 1955.

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Dragon10
Ordre impérial du Dragon d'Annam
Brevet d'Officier décerné par l'empereur d'Annam en 1889

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Dragon11
Ordre du Dragon d'Annam
Brevet d'Officier délivré en 1935, par la Grande chancellerie de la Légion d'honneur








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MessageSujet: Re: Ordres de la France Coloniale et outre Mer   Ordres de la France Coloniale et outre Mer EmptyLun 27 Mai - 3:48:46

ORDRE DU NICHAN
EL-ANOUAR

- 10 mai 1896 -

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Nichan10
Avers ---- Revers
Croix de Chevalier équipée du premier modèle de ruban
Ordres de la France Coloniale et outre Mer Nichan11
Avers
Croix de Chevalier et d'Officier avec le second modèle de ruban
Ordres de la France Coloniale et outre Mer Nichan12
Cravate et insigne de Commandeur
Ordres de la France Coloniale et outre Mer Nichan13
Insigne et écharpe de Grand-croix

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Nichan14
Plaque de Grand-croix


RUBANS
Largeur de 37 mm.
Il était originellement à fond rouge avec de chaque côté deux liserés bleu et blanc et une fine raie centrale noire.
Mais comme pour les autres Ordres coloniaux et afin d’éviter une trop grande similitude de teinte avec le ruban de la Légion d’honneur,
il fut décidé, suite au décret du 5 décembre 1899, de changer ces couleurs.
A compter de cette date, le ruban fut à fond bleu foncé avec une large bande verticale centrale blanche.
Ruban d’Officier à rosette bleu et blanc de 30 mm de diamètre.
Cravate permettant le port en sautoir pour le grade de Commandeur.
Ruban moiré bleu et blanc de 10 cm de largeur, permettant le port en écharpe, pour la dignité de Grand-croix.
Le décret du 18 juin 1927, autorisa les titulaires Commandeurs, Grands officiers et
Grands-croix à porter les demi-barrettes métalliques, à l’exemple de la Légion d’honneur.

INSIGNES
CROIX

Étoiles uniface à dix croisillons en pointe en argent diamanté, reliés par de petites étoiles à cinq branches en vermeil ou en or.
Le centre de l’étoile, émaillé de bleu roi, portait en relief une étoile d’argent à cinq branches entourée par une légende
en caractères arabes dorés inscrits sur un fond d’émail rouge.
L’étoile était surmontée par une couronne royale en argent avec un petit croissant doré.




PLAQUE

Plaque en forme de grande étoile uniface à dix croisillons en pointe, en argent diamanté, reliés par de petites étoiles à cinq branches en vermeil ou en or.
Le centre de l’étoile, émaillé de bleu roi, portait en relief une étoile d’argent à cinq branches entourée par une légende en caractères arabes dorés inscrits sur un fond d’émail rouge.



HISTORIQUE
Ce fut « en vue de perpétuer le souvenir de l’heureux moment où lui et son peuple s’étaient placés sous le protectorat de la glorieuse France »
que le Sultan de Tadjourah ( aujourd’hui ville de la République de Djibouti ), Hamed ben Mohamed, institua en octobre 1887, l’Ordre du Nichan El-Anouar
ou « Ordre des Lumières ».
Cet Ordre fut approuvé par le gouverneur d’Obock, Léonce Lagarde, sous la condition de ne point décerner de décoration sans son autorisation
et de l’annonce par le sultan de l’abolition de la traite des esclaves.
Reconnu tout d’abord par la France comme un Ordre étranger le 17 juillet 1888, il devint un de nos Ordres coloniaux à partir des décrets du 10 et 23 mai 1896.
Il fut alors géré par la Grande chancellerie de la Légion d’honneur, qui décernera les brevets, jusqu’à sa disparition. Le général Louis Faidherbe en fut le premier titulaire.

C’était un Ordre à cinq classes, structuré à l’image de la Légion d’honneur :

- les grades de Chevalier, d’Officier et de Commandeur ;

- les dignités de Grand officier et de Grand-croix.

Le Président de la République française était de droit Grand-croix de l’Ordre du Nichan El-Anouar.

De 1896 jusqu’au décret du 14 juillet 1933, l’Ordre du Nichan El-Anouar récompensait :

- les personnes qui justifiaient d’un séjour effectif minimum de trois ans outre-mer, dans les territoires de la Côte des Somalies et de l’Afrique centrale ;

- les personnes qui ne justifiant pas d’un séjour outre-mer, ont cependant rendu des services à l’expansion coloniale.

A partir du 14 juillet 1934, de nouvelles dispositions furent prises : nul ne pouvait être nommé s’il n'avait pas 29 ans révolus et ne justifiait
pas d’au moins neuf années de services civils ou militaires ou de pratique professionnelle, le temps passé outre-mer étant compté pour deux ou trois fois sa durée,
selon la nature du séjour.
A l’instar des autres Ordres coloniaux, un contingent spécial, ouvert par décret, pouvait récompenser les services rendus par les organisateurs,
collaborateurs ou exposants des expositions ou des manifestations importantes purement coloniales.

Le décret du 1er septembre 1950 lui donna la dénomination « d’Ordre de la France d’Outre-mer ».
Le décret du 3 décembre 1963, portant création de l’Ordre national du Mérite, supprima l’Ordre du Nichan El-Anouar.






Ordres de la France Coloniale et outre Mer Nichan10
Brevet de Chevalier décerné en 1948












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MessageSujet: Re: Ordres de la France Coloniale et outre Mer   Ordres de la France Coloniale et outre Mer EmptyLun 27 Mai - 4:04:11

ORDRE DE L’ÉTOILE NOIRE
- 10 mai 1896 -

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etnoir10
Avers
Croix de Chevalier et d'Officier

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etnoir11
Cravate et insigne de Commandeur

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etnoir12
Insigne et écharpe de Grand-croix

Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etnoir13Ordres de la France Coloniale et outre Mer Etnoir14
Plaques de Grand-croix

RUBANS
Largeur de 37 mm.
Originellement, le ruban était moiré bleu pâle avec des liserés rouges, liserés qui disparaîtront à partir de 1892.
Ruban d’Officier à rosette bleu pâle de 30 mm de diamètre.
Cravate permettant le port en sautoir pour le grade de Commandeur.
Ruban moiré bleu clair de 10 cm de largeur, permettant le port en écharpe, pour la dignité de Grand-croix.
Le décret du 18 juin 1927, autorisa les titulaires Commandeurs, Commandeurs avec plaque et Grands-croix
à porter les demi-barrettes métalliques, à l’exemple de la Légion d’honneur.

INSIGNES





CROIX

Croix de Malte à quatre branches émaillées de blanc avec une bordure bleu roi, terminées chacune par
deux pointes aiguës non pommetées et reliées entre elles par trois rayons à double pointe.
Une étoile à cinq rayons simples émaillés de noir était placée au centre de la croix.
Bélière formée d’une couronne de feuilles de laurier en émail vert.
L’insigne de Chevalier était en argent, celui d’Officier en vermeil ou en or, tous deux du module de 45 mm.
Les insignes de Commandeur et de Grand-croix étaient en vermeil ou en or et tous deux du module de 65 mm.




PLAQUE

La plaque de Grand-croix était en argent et en vermeil.
C’était une grande étoile uniface au module de 86 mm, à huit pointes diamantées constituées chacune
par des rayons partant d’une croix de Malte à quatre branches émaillées de blanc avec une bordure bleu roi,
terminées chacune par deux pointes aiguës reliées entre elles par trois rayons à double pointe.
Une étoile à cinq rayons simples émaillés de noir était placée au centre de la croix.


HISTORIQUE
C’est le Roi de Porto-Novo, Toffa, qui institua l’Ordre de l’Étoile noire le 1er décembre 1889. Le Roi Toffa devint en 1892 Roi du Dahomey
( aujourd’hui la République du Bénin ) grâce à l’aide de la France, qui envoya un corps expéditionnaire de 4 000 hommes placés sous les ordres du colonel Alfred Dodds.
Les troupes de cette expédition qui dura cinq mois, vainquirent à Dogba l’armée du Roi Béhanzin.
Une croix et un brevet furent attribués à certains des hommes ayant pris part à cette épopée coloniale. Marquant la reconnaissance du Roi Toffa pour la France,
l’Ordre de l’Étoile noire fut réorganisé le 30 août 1892, puis approuvé et reconnu par le Gouvernement français le 30 juillet 1894.
Par les décrets des 10 et 23 mai 1896, il devint un de nos cinq Ordres coloniaux. A partir de ce moment,
il fut géré par la Grande chancellerie de la Légion d’honneur jusqu’à sa disparition.

C’était un Ordre à cinq classes :

- les grades de Chevalier, d’Officier et de Commandeur ;

- les dignités de Commandeur avec plaque et de Grand-croix.

Contrairement aux Ordres calqués sur la Légion d’honneur, il n’y avait donc pas de Grands officiers, mais des Commandeurs avec plaque,
qui portaient la croix de Commandeur en sautoir et la plaque à droite de l’habit.
Le Président de la République française était de droit Grand-croix de l’Ordre de l’Étoile noire.

A l’origine, l’Ordre de l’Étoile noire récompensait les services des sujets du Roi du Dahomey et des Français employés par le protectorat.
A partir de 1896 et jusqu’au décret du 14 juillet 1933, l’Ordre colonial de l’Étoile noire récompensa :

- les personnes qui justifiaient d’un séjour effectif minimum de trois ans outre-mer, dans les territoires de l’Afrique Occidentale Française ;

- les personnes qui ne justifiant pas d’un séjour outre-mer, ont cependant rendu des services à l’expansion coloniale.

A partir du 14 juillet 1933, de nouvelles dispositions furent prises : nul ne pouvait être nommé s’il n'avait pas 29 ans révolus et
ne justifiait pas d’au moins neuf années de services civils ou militaires ou de pratique professionnelle, le temps passé outre-mer
étant compté pour deux ou trois fois sa durée, selon la nature du séjour.
A l’instar des autres Ordres coloniaux, un contingent spécial, ouvert par décret, a pu récompenser les services rendus par les organisateurs,
collaborateurs ou exposants des expositions ou des manifestations importantes purement coloniales.

Le décret du 1er septembre 1950 lui donna la dénomination « d’Ordre de la France d’Outre-mer ».
Le décret du 3 décembre 1963, portant création de l’Ordre national du Mérite, supprima l’Ordre de l’Étoile noire.


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Brevet de Chevalier délivré en 1924, par la Grande chancellerie de la Légion d'honneur







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MessageSujet: Re: Ordres de la France Coloniale et outre Mer   Ordres de la France Coloniale et outre Mer EmptySam 15 Mar - 19:51:25

livrelegion livrelegion  à vos ordres  salutberet 
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